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Les facteurs d’échec du développement produit

Les 3 plus grandes causes d’échec du développement produit ?

Lancer un nouveau produit ou développer une nouvelle gamme est un risque. Cela nécessite des investissements importants de ressources financières et de personnel.

On cherche donc à se donner les meilleures chances de réussite. Pour y arriver commençons par identifier les causes d’échec les plus fréquentes :

 

  • Développer le produit dont on a envie
  • Sous-estimer les produits concurrents
  • Impliquer des experts, mais ne pas les écouter

Flèche coeur de cible

Voyons ensemble les différentes causes, et identifions quelques solutions pour s’éviter les plus gros écueils et mettre dans le mille !

Erreur  1 : développer le produit dont on a envie

Design

… et non pas celui pour lequel il y a un marché. C’est l’un des problèmes les plus récurrents. La plus grosse difficulté réside dans le fait que cela ne vient pas forcément d’un manque de préparation, mais souvent d’un problème bien connu : le biais de confirmation.

Demander l’avis de ses amis ou ses proches, est la meilleure manière d’avoir la confirmation que l’on est sur la bonne piste : c’est bon pour l’égo, mais pas pour le projet ! On ne doit pas chercher à confirmer une idée préconçue, mais à définir quelle sera la bonne idée. 

De même lorsque l’on intérroge des utilisateurs lambda, il faut poser des questions ouvertes. Dans le cas contraire, on les influence, et ils risquent de nous répondre ce que l’on attend… là encore, c’est peu utile !

Erreur 2 : sous-estimer les produits concurrents

Produit démonté

En tant qu’utilisateur, on voit rapidement les défauts des produits que l’on utilise. C’est souvent à partir de là que l’on souhaite lancer un nouveau produit, qui lui, répondra vraiment au besoin des utilisateurs. Mais est-ce si évident ?

Un produit, surtout développé par une société experte du secteur, est souvent le résultat de nombreuses heures de travail, et de nombreux investissements. Il est plutôt rare que ce travail soit simplement mauvais.

En général, les « défauts » sont plutôt des arbitrages, pour des raisons techniques, de budget ou encore d’usage.

Pour estimer ses chances de faire mieux que le produit concurrent, il faut d’abord l’analyser et comprendre quels compromis en sont à l’origine. Cela permettra de bien mieux définir son opportunité, mais aussi les barrières existantes.

Attenion, il ne faut pas oublier les concurrents indirects ! En effet, un produit différent peut être un concurrent sur votre usage, et ce pour des raisons d’habitudes, ou simplement car il est moins cher !

Erreur 3 : impliquer des experts, mais ne pas les écouter

Groupe de travail

Lorsque l’on fait intervenir des experts dans un projet de développement produit, c’est évidemment car on a besoin d’un niveau de compétences supérieur à celui qui est à notre disposition.

Il n’est pas rare qu’un expert amène à prendre conscience de difficultées qui n’avaient pas été identifiées auparavant, et qui peuvent parfois remettre en cause la viabilité du projet.

La frontière entre la persévérence et l’obstination est parfois fine. Il faut donc savoir se résigner lorsque le projet est dans une voie sans issue.

On choisi un partenaire car on a confiance en lui, il faut donc lui faire confiance pour gérer les problèmes au plus tôt, ou pour aider à identifier ceux qui imposent de pivoter ou s’arrêter.

Avoir un échange transparent est la meilleure manière de s’éviter d’investir du temps et de l’argent en vain !

Bien se préparer est la meilleure manière de s’éviter la majeur partie des difficultés dans un projet !

Et vous, quel est votre expérience ? Quels écueils avez-vous vécus ?

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